lundi 20 juin 2016

Samedi 18 juin Fête du Club de Carnon

fly-web


Samedi 18 juin, c'était la fête au Yacht Club de Carnon.

Malgré une météo incertaine (pluie, grain, orage, et soleil, ...),
la section VRC (« Gang de Carnon ») était présente.

Ce fut l'occasion, bien sûr, de se retrouver comme tous les samedis
De s’entraîner et de se mesurer amicalement sous les regards intrigués
De répondre, bien sûr, à la sempiternelle question : « y-a un moteur ? »

Mais aussi de passer les manettes aux spectateurs.
Avec d'agréables surprises concernant les jeunes du club qui n'ont pas mis longtemps à se familiariser avec le maniement du joystick !

Ce fut un plaisir de faire la promotion de notre sport dans ces conditions.



Ce fut aussi le première sortie (non officielle!) du « NYC Boat » de Luc
Une « œuvre d'art » sortie de ses mains et d'une imprimante 3D, unique !!!

Premier test de flottaison concluant, il va pouvoir attaquer les finitions !!!

Franck (FRA 51)


mardi 14 juin 2016

Le gang de Carnon était présent ce week-end à Saint Mandrier.

Pas besoin d'organiser des « primaires » puisque la condition pour participer à cette« Coupe de France Nationale des Vétérans » il fallait avoir plus de 60 ans.















Gérard ( le parrain du gang ) et Franck ( la voi(l/t)ure-balai ) ont fait le déplacement.
La population n'était pas facile à manœuvrer : il faut les tenir les vétérans !


Mais Jean-Michel, le « chef d'orchestre », redoutable d'efficacité,
A su créer, dans la simplicité et la bonne humeur, le succès de ce weekend placé sous le signe de la convivialité.













Et pourtant le vent « fourbe » de la rade de Toulon en a agacé plus d'un : il fallait anticiper mais aussi parfois improviser (Samedi 16 nœuds, raf. 25 et dimanche 23 nœuds raf. : 35 directions instables).




Il semble que le rosé du pays ait des vertus apaisantes : aucun incident à déplorer, peut-être une petite écorchure en ouvrant les huîtres ?!
Le cocktail passion de la VRC/convivialité/fraternité a un goût de « reviens-y ».
Gérard est classé 7éme  et Franck 15ème (il va falloir lui trouver un autre surnom !)

Grand merci à Jean-Michel et à ses copains.Comme dit Gérard ce weekend c’était d'la dynamite !

Signé, Franck FRA 51 . 












mardi 7 juin 2016

La bande du Gang de Carnon en action !!!


Alerte :

Attention, ils sévissent tous les samedis matin sur le plan d'eau du YC de Maugio Carnon avec convivialité et enthousiasme pour vous recruter, faites gaffes ils donnent le virus de la VRC !!! 

Le Meneur 

La Dynamite 



Le Poète 



Et bien d'autres qui rodent autour...

lundi 6 juin 2016

Ganguise à ma guise !

Il m’est, certes, arrivé une fois ou deux de brosser un tableau plus ou moins sombre de nos week-ends de régates, au gré des vents changeants de mon humeur massacrante quand les fils s’emmêlent au long d’un trop long week-end.


Cette fin de semaine, d’un point de vue tout personnel, n’avait que peu de côtés engageants. Mon esprit très pessimiste du vendredi soir dressait un bien sombre projet : S’entasser dans la Qnu mobile au petit matin pour aller se perdre deux jours au lac de la ganguise sous la pluie prévue, avec un bateau qui n’a pas vu la lumière du jour depuis la dernière régate, il y a deux mois, subir quelques manches à reprendre le rythme, profiter du Samedi soir pour fusiller mon régime avec un des meilleurs cassoulets du monde, tenter de dormir entre deux ronflements de gégé DuGang et le départ à la pêche du « fiston du chef qui est sympa de nous aider mais qui se lève quand même très tôt » , pour rentrer encore plus exténué que je ne l’étais avant le Week-end, avec ma crève mal soignée et mon genou qui couine.



Alors, il vous plait mon tableau ?

Autant vous dire qu’en changeant un seul petit paramètre, ce week-end est devenu presque parfait. La pluie, pourvoyeuse de gouttes dans le cou, de gadoue collante et d’infiltrations vivifiantes n’a pas pointé le bout de son nuage !
Alors on s’est régalé, comme à chaque fois qu’on va à la Ganguise. Nos amis Catalans sont venus nous rendre visite et nous ont donné la réplique sur l’eau durant le samedi après midi, honorant toujours aussi bien l’amitié réciproque qui unis nos deux régions.
Du côté Toulousain, et d’un point de vue très personnel, j’ai vu du très bon, du divin, et du moins bon. A terre, le cassoulet était divin, les blagues de notre « Cassoulet Renégat » (lire « de l’importance d’une équipe ») étaient très très bonnes, tout autant que l’ambiance de la soirée.
Sur l’eau, je suis plus mitigé, mais pour une fois l’Histoire sera écrite par les vaincus :
Mauvaise  première journée. Il fallait s ‘y attendre après avoir gardé les pouces dans les poches durant deux mois …
Au moins Zulu (mon BP) ne m’aura fait presque aucun caprice, juste un petit anti-con qui lâche, de quoi m’empêcher de tenir ma première place sur une manche, que je n’aurais peut être d’ailleurs pas tenue sans cela. Rien donc, du côté matériel, juste un manque d’échauffement poucier. Donc on fait le Yoyo, le B A BA BéAtement …

Je vous passe la méga soirée Cassoulet pour rester à la compétition.
Côté Qnus, Si Laurent tient comme d’habitude la cadence infernale « organisation-performances-cassoulet-apéro-podium » je suis un peu dans les choux en fin de journée, et Jacques m’accompagne en milieu de tableau, ventre mou qui, sommes toutes, reflète bien notre silhouette.
Début de deuxième jour, j’attaque mieux, sans pression, les bonnes sensations sont de retours et ça fait du bien. Mais le plan d’eau est fourbe, et les bascules redistribuent souvent les cartes. A ce petit jeu, les Qnus ne sont pas mauvais, et nous nous retrouvons rapidement en concurrence directe avec Jacques pour la place de 5. Laurent quand à lui a fort à faire entre un Patricio magicien qui reviens toujours de nulle part, et Eric qui enchaine depuis le matin les performances et les places de 1.
Je reprends la place de 5 à Jacques avant la dernière manche, ce sera un final serré entre nous. Mais les aléas de la vie se retrouvent parfois en régate, et il m’arrive une chose incroyable, qui n’arrive jamais… El Matador, dans une envolée farouche, arrache la ligne de départ 1cm de silicone trop tôt, et, rappelé par la patrouille s’en retourne couper de nouveau celle qu’il vient de massacrer, sans me voir, moi, pauvre hère sur son chemin, contrôlant mon adversaire Qnu… La banderille me fait faire demi tour. Je cravache, mais le Cassoulet Renégat contrôle (apparemment sans le vouloir) ma course en choisissant les mêmes options que moi. Il finit 2ème et mérite amplement la place de 5 qui lui revient donc.
Des tractations secrètes seraient en cours pour qu’il signe à Bandol l’année prochaine, je ne vois que cela …
A final, un joli tir groupé des Qnus, Laurent 3ème, Jacques 5ème et moi 6ème sur 28 coureurs, le job est fait !

Un mot, pourtant, aurait du apparaître dans ce texte, et il me faut réparer cet oubli au plus vite :
 Tout le Dimanche a été accompagné par l’orchestre symphonique du Vent Chantant, musique de chambre en Raie Majeur, pour Quatuor à vent et tambours en peau de fesses. Nous remercions entre autre, le symphoniste Estienne qui a préparé la partition, le grand Soliste Gégé DuGang Mozart pour son solo « 17 pets en mobilhome » Et la nature si belle pour son écoute, attentive aux notes odorantes de ces humains qui venaient ce week-end profiter d’un des plus beaux plans d’eau de VRC de France, du monde, de l’Univers, la Ganguise, à votre guise !

Tom Chambellan Qnu




vendredi 1 avril 2016

Règles de course à la voile

Sylvie Harlé ( arbitre national ) a publié un article de présentation de la VRC sur son Blog.


Article reglesdecoursealavoile VRC vu par Sylvie Harlé



TRICASTIN 2016

Photos souvenirs de la Tricastin 2016 et classement.
Cinq coureurs de la ligue LR présent, Tom, Gérard, Didier, Laurent et Jacques.
8 manches, peu de vent et dans tout les sens !!!
Bravo à Pierluigi qui remporte deux fois d'affilé l'épreuve, avec ou sans vent, toujours très fort...

Classement complet Tricastin 2016

















mercredi 23 mars 2016

De l’importance d’une équipe !


Il est connu que, dans la vie, au sport comme ailleurs, mieux vaut être seul que mal accompagné.
Soit.
Mais mieux vaut être bien accompagné que seul.
Il y a chez les voileux cet instinct de tribu, cette soif et ce plaisir inaltérable de se retrouver entre nous, sur un bateau, en régate au sein d’un équipage ou au bar à la remise des prix. Ce plaisir aussi, de s’engueuler pour rien, ou pour se rabibocher avec une bière.
Comme chaque tribu, il y a les codes, dictés par notre mode de vie. Les vêtements, d’abord, avec les vestes de quart colorées, les bottes de mer ou les Docksides, les lunettes de soleil aux marques spécifiques… et j’en passe.
Le langage aussi, tellement hermétique aux non-initiés. Tellement ancré en nous qu’on ne comprend pas qu’on ne puisse comprendre. Qu’on entende un Moldu parler de corde sur un bateau, et vous verrez la très longue liste de noms que l’on peut donner à nos chers bouts de ficelle.
Voilà donc, nous sommes une famille, fermée, obtuse, dans laquelle on entre comme en religion.
Et dans ce monde se créent des équipages. Ephémères ou réguliers, ces petites familles sont des microcosmes dont les amibes tendent toutes au même but : faire avancer une coque avec des voiles, si possible plus vite que le voisin, cet autre microcosme importun qui ose tenter de voler notre vent.
Cette notion d’échange, de partage, d’engueulades, d’amitiés, de but commun, de tournées de bières, de paradis sur terre qui est sur l’eau, est pour moi l’essence même de la voile. Même les marins solitaires vivent en meute. Dans leur équipe, pour préparer leur escapade, puis entre eux, par les moyens modernes lorsqu’ils sont loin de nous. Quand bien même ils ne pourraient se parler, ils savent. Ils savent qu’ils vivent leur rêve entourés d’autres rêveurs.

Et puis il y a la VRC.
Cette discipline ne nécessite pas d’amis. Pas non plus d’équipiers. Ni même de confrères.
Non, franchement, c’est probablement le support en voile le plus égoïste que je connaisse, du moins dans son accession. Vous pouvez être le pire des sociopathes, limite psychopathe, que vous pourriez avoir un IOM, et naviguer de temps à autre. Pas besoin de club, de mise à l’eau, pas de voisin de ponton, toute notion de fraternité peut être mise de coté.

Mais pourquoi donc aborder le sujet ici ?

Si naviguer seul et parfaitement possible, évoluer et grandir passe par les autres.
L’acceptation même dans la classe passe par les autres.
Evidemment, vous pourrez acheter un IOM, évidemment vous pourrez naviguer, évidemment vous pourrez être présent aux grandes régates… mais où sera le plaisir ?
La  VRC, c’est la régate, c’est les navigations entre copains. Parce que si en grandeur, vous aimez la solitude, le plaisir de naviguer et le bonheur de vous barrer loin de tout le monde, la VRC ne vous emportera pas loin.

Comment vivrez-vous toutes les heures passées côte à côte sur les podiums si personne ne vous supporte, si vous ne pouvez échanger, si votre attitude vous est reprochée à chaque mouvement ?
La VRC est un sport mental. Se poser de telles limitations dès le départ vous porte immédiatement vers la sortie.

De l’importance donc, d’avoir des copains. Parce que se faire des centaines de bornes pour aller naviguer sur des plans d’eaux paumés, seul, en hiver, en sachant que personne ne vous attend et ne vous parlera, c’est une forme de sadomasochisme qui n’apparaît même pas dans les petits manuels de Barbie, Klaus de son prénom.

Adopter la famille, et la famille vous adoptera. Soit dit en passant, elle est bien plus accueillante et facile à pénétrer que d’autres, alors avec un tant soit peu d’humanité basique, vous devriez vous en sortir, promis.

Bon, passons les bonjours, et les premières rencontres, Bravo ! Vous êtes IOMiste !

Vous achetez un bateau, vous courrez les régates, dans tous les sens du terme, et…
Et vous vous ennuyez durant les kilomètres, et vous aimeriez progresser, mais vous n’avez personne avec qui vous entrainer …

De l’importance de l’équipe (enfin)

J’ai eu la chance, il y a quelques années maintenant, de rencontrer mon mentor, mon coach, mon gourou, mon moteur, ma joie de vivre et mon modèle de vie (j’ai cependant l’obligation de placer cette tirade à chaque mention de Sa Personne).

Il était seul depuis un moment à faire briller les couleurs de notre Club.
Durant notre première année, nous nous sommes apprivoisés, j’ai énormément appris grâce à lui, et j’ai vite progressé. Motivé, j’ai calqué mon rythme de régates sur le sien. Nous avons donc pu établir des calendriers, placer des entraînements, prévoir des déplacements.
Nous avons aussi pu débriefer les régates, apporter l’un à l’autre un regard extérieur sur nos navigations.
Finalement, et selon les dires de mon mentor, mon coach, mon gourou, mon moteur, ma joie de vivre et mon modèle de vie, nous nous sommes appuyés l’un sur l’autre pour progresser. Ce petit noyau a donc germé correctement, et le tronc commençant à être solide, ont poussé des ramifications.
Plusieurs membres nous ont rejoint, puis un club voisin est né. Nous avons même recruté lors du dernier Mercato.
Depuis, nous avons standardisé notre matériel, mêmes batteries, mêmes prises, mêmes servos, mêmes radios… le tout dans une optique d’interchangeabilité parfaite.


Voici en Bullet-point rapide, ce à quoi sert une équipe soudée :

-        Anticiper les grands événements et mutualiser les déplacements et logements.
-        Ne pas s’entrainer seul. Progresser sur l’eau comme sur les réglages
-        Apporter une aide technique et/ou logistique (commande de matériel)
-        Apporter un œil (ou plus) extérieur durant les manches, et lors des débriefings
-        Permettre la création d’une « bulle » lors de gros championnats (j’y reviendrai)
-        Échanger, échanger, échanger
-        Échanger, échanger, et échanger


Alors… cette fameuse « bulle ».

C’est le Nectar d’une équipe.
C’est, techniquement, avoir une zone de confort, matérialisée le plus souvent par la zone où sont posés nos bateaux. Cette zone est aussi psychologique. On y retourne entre chaque manche, on y retrouve son équipe, on peut y trouver réconfort ou remontrances, et recentrer ses idées. C’est comme un café chaud à l’abri du vent pendant une tempête de neige.
Si vous êtes observateurs (mais pas trop) vous remarquerez ces « bulles » lors des championnats. Celle des Toulonnais, celle des Ligériens (attention c’est une secte), celle des Bordelais, celle des Qnus (la nôtre, la plus belle et la plus sympa, évidemment) et d’autres.
Ces bulles et leurs occupants sont souvent en dialogues inter-bulles, certaines même ont tendance à fusionner, portées par un même état d’esprit, ou une même appétence pour les grands crus. Mais dès lors que l’un des membres en éprouve le besoin, la bulle se resserre. Une casse matérielle, un coup de mou, une explication de règle, ou souvent chez nous un plomb qui pète, l’équipe est là pour gérer la situation.
Voilà, une équipe, pour nous, c’est ça. C’est une Bulle de confort, c’est un phare dans la tempête. Et tout cela chez nous ne serait pas né sans mon mentor, mon coach, mon gourou, mon moteur, ma joie de vivre et mon modèle de vie.

Sa bulle à lui...


Voilà, vous savez tout. Vous savez surtout ce que je peux vous dire. Les rites et pratiques de notre secte équipe ne vous sont malheureusement pas accessibles.
Certaines équipes ne sont que peu organisées, laissant trop de libertés à leurs ouailles. Nous avons, chez les Qnus, développé un système de grades assez complexe, mais qui permet au moins de savoir où vous en êtes. Actuellement, voici les titres obtenus de chaque membre et leurs prérogatives (dans la limite du secret de notre secte équipe) :

-        Laurent : Notre mentor, notre coach, notre gourou, notre moteur, notre joie de vivre et notre modèle de vie :
o   Conduit la Qnu-Mobile, sauf au retour
o   Gère le calendrier, et l’impose à ses ouailles
o   Maitre es commandes groupées
o   Répare l’irréparable par imposition des mains
o   Possède ce que vous avez oublié.

-        Thomas : Grand chambellan Qnu:
o   Conduit la Qnu-mobile, sauf à l’aller.
o   Assistant GPS lors des trajets
o   Commet les compte-rendus des régates
o   Secrétaire d’Etat à la dénonciation Ligérienne


-        Julian : Princesse Qnu :
o   Gère les mystères informatiques
o   Adaptateur d’idées
o   Ministre des relations extra-Qnu
o   Opérations caritatives à des fins financières au profit des Qnus

-        Jacques : Grand Cassoulet Renégat (en passe de changer de grade)
o   Amuseur public
o   Amuseur privé
o   Grand maître du hors temps

-        Didier : Grade Secret
o   Spécialiste du départ remis (technique dite du « hémonchrono »)
o   Grand Dahu de l’arrivée tardive sur la zone de départ
o   Champion de l’autogestion en hébergement (grade Escargot)


Voilà, j’espère que vous avez apprécié la visite.
A bientôt pour aborder un autre sujet, peut être ;)

Thomas, Chambellan Qnu







dimanche 20 mars 2016

Le drapeau noir aura encore fait une victime !

C’est toujours un moment important dans la saison, ces grades 4…
D’abord parce qu’elles sont sur deux jours, et que cela induit une petite virée entre amis.
Et puis parce que deux jours, c’est une toute autre gestion de la régate. C’est souvent plusieurs flottes, donc il y a de l’attente, avec tout ce que cela implique en terme de concentration et de gestion de soi. C’est aussi moins de manches courues, et donc une obligation de performance à chaque manche, parce que rares seront les discard. On entre dans une autre manière d’appréhender la course. Et c’est ces Grade 4 qui préparent les grands championnats, les nationaux, et les internationaux. 
En terme de régate, avant de vous proposer une réflexion sur ces G4 et autres longs championnats, les Qnus se déplaçaient donc ce week end à Vitrolles.
Comme à son habitude, Laurent a fait le job. Régulier et performant, il a su profiter de la puissance du V9 et son toucher de barre dans les vagues le premier jour, et de son sens tactique et ses réglages « hyper light » dans la pétole du lendemain.




 Gérard, pour sa dernière régate avec son MMX, nous a régalé, en appliquant des principes simples, comme : se concentre sur la vitesse de son bateau, éviter les contacts, ne pas tricoter inutilement. Il prend une très belle 10ème place grâce à une première journée à squatter la flotte A. Didier aussi a bien tourné, et commence à exploiter son BP de mieux en mieux, encore quelques points de tactiques à perfectionner et il sera au top. Quand à moi … 
Pas fameux sur le papier, je prend une pauvre 8 ème place. Mais pourtant je suis assez content de mon Week end. En effet, je suis souvent d’humeur à ne comptabiliser que le résultat. Mais il y avait cette fois ci la manière. Il serait trop long de détailler toutes les histoires de chaque manche, mais je vais tenter de vous la faire courte : tout commence bien, une place de 3 sur la répartition, après avoir pris un départ moyen, cela était engageant et promettait un week end de plaisir. Puis dès la deuxième, Pierrot, le Comité du jour, doit calmer tout le monde avec un départ sous Pavillon Noir. Sujet aux mauvais départs sous cette règle, je décide de faire « comme si » elle n’était pas là . Vous aurez compris qu’à force d’occulter ce point de règlement, je suis retourné dans le triangle interdit. 107 Hors de l’eau !! 
La manche d’après, le vent monte et je décide de rester avec mon jeu 1, qui fonctionnait très bien lors de la flotte B courue juste avant. Erreur grave, je manque de facilité de transition, et suite à un contact j’explose mon pivot de foc. Va pour un abandon…
La flotte d’après est un petit désastre, avec une GV trop fermée lors de la B qui ne m’empêche pas de faire 2 et de monter en A, mais qui se révèle insupportable en A, le vent ayant encore un peu forcit. Encore un plomb… 
Puis le sort me laisse un peu en paix, place de 3 à la manche d’après, j’arrive 4 sur la ligne d’arrivée à celle qui suit… sauf que le comité avait modifié le parcours, détail savamment ignoré par plusieurs coureurs, dont moi. Sentant le problème , je finis tout de même le parcours après un bel arrêt et engrange 9 points au lieu de 4… Cela commence à faire lourd. Une belle place de 4 me redonne le sourire, puis c’est le ponpon, quand à la dernière manche, la ligne ferme juste devant mon étrave… que l’on vienne encore me dire que 30cm ce n’est pas important !!




Si je peux expliquer toutes mes mésaventures, il reste un fait absolu : tout cela peut et DOIT être évité. Le Black Flag, on peut se faire avoir… mais sur la ligne, pas en allant virer comme un boulet dans le triangle 40 secondes avant le départ. Impardonnable, mais marquant !
L’abandon pour casse. Toute la flotte A était passée en jeu 2, il n’y avait donc pas de raison vraiment valable pour grader le jeu 1. Cela a aussi entrainé des dégâts sur le bateau, et en cas de besoin de repasser en jeu 1, j’aurais eu de gros problèmes… 
S’arrêter après la ligne d’arrivée alors que le parcours est « bizarre »… erreur de débutant, d’ailleurs aucun autre du groupe de tête ne l’a fait… j’invoquerais que les suivre aurait foutu un joyeux boxon dans les rattrapants qui déboulaient tribord amure au portant alors que j’allais me retrouver bâbord au près … mais cela reste une excuse …
La ligne qui ferme devant mon étrave. J’étais en tête la première moitié du parcours, et j’aurais du controler les poursuivants. Au lieu de cela j’ai choisi une option qui m’a planté au milieu d’un trou de vent, et j’ai fini la manche en courant après les autres… 





Voilà … rien de bien glorieux, mais le bateau tourne bien et vite, et j’ai été plutôt performant si l’on oublie tous les coups du sort. Reste à gommer ces défauts grossiers, et continuer à prendre plaisir à naviguer en tête de flotte.
Il me faudra aussi apprendre à naviguer en tête. Contrôler, accompagner, gérer la course, pour éviter de se faire doubler. C’est vite dit, mais cela prendra du temps.

Rendez vous pour la Tricastin, la grosse régate de folie, avec un niveau incroyable cette année. J’aurai peut être eu le temps de vous faire un topo sur l’importance d’une équipe dans les grandes compétitions comme dans les petites… qui sait …

 Tom, Chambellan Qnu




mardi 16 février 2016

Régate de Gruissan Vu par Julian


Message de +Julian RODRIGUEZ 

Merci à tous pour cette belle journée de régate !
25 bateaux, 7 étrangers ( de Barcelone) et de la bonne convivialité.
On a vu Aqua en vrai et c'est aussi joli que performant. A suivre...
On a même eu un arbitre national qui a bien géré l'ensemble, dans un soleil qui a fait tombé la veste de quart recommandée par Windguru.
Un petit mot pour Tom, DNF (Diner Not Fine) à 14h qui avait démarré très fort et allait tous nous croquer... sauf le coach bien sur qui annonce la couleur avec une balle d'un autre monde.
C'était notre première régate avec les QNU au complet, et c'est vraiment chouette, Jacques qui aide les jeunes puceaux de l'électronique qui ont deux mains gauches pleines de pouces, Laurent (Pierre Mas et kiki karcher ont leur homologue en VRC) qui motive et explique bien les phases, c'est top.
Pas mécontent d'avoir passé autant de temps dans la bagnole que sur l'eau !





samedi 30 janvier 2016

Régate de Vitrolles sans Eole !

Le spectacle est parfois à terre.

Une fois n’est pas coutume, Vitrolles nous réservait cette année une pétole molle.
Pas de ces pétoles dont on sort quelques manches, un peu forcées, en soufflant du bord, et dont on ose annoncer qu’on a réussi à faire 5-6 manches tirées par les cheveux. NON. Parce qu’à Vitrolles, d’habitude c’est baston. Jeu 3, agonie, bateauxqui se remplissent et tout le monde caché dans les vestiaires entre les manches. Alors comme ils savent faire dans un sens, ils font dans l’autre. Donc, on est dans l’extrême. La pétoleextrême. 



Ce début d’année est très pétoleux, ça frustre un peu l’équipe qui aimerait bien voir ses nouveaux joujoux giter un peu. Faut dire qu’avec la Tricastin qui approche, on aimerait bien ne pas avoir à éprouver les réglages le premier jour …
Soyons honnêtes, un miroir à la place du plan d’eau, ça fait des jolies photos, Sea Metric aura apprécié sa journée, entre rencontres, discussions, préparation de reportages pour le forum… il avait le temps, tout le monde avait le temps …
Alors on chipote sur ses réglages, on devise, on ergote … bref, on passe le temps entre potes au bord de l’eau.
Et des potes, il y en a ! parce que voyez vous, nous étions 28 à cette grade 5 … bah oui, que voulez-vous, quand un spot est célèbre, il draine du monde. Le débat du moment étant porté sur le nombre de coureurs potentiels par flotte, il fallait au moins ce nombre de coureur pour le clore durant le week end. Quoi que, franchement vu la vitesse sur l’eau, une grande ligne à 28 aurait été tout à fait possible. Il aurait juste fallu éviter de se retrouver sous le vent, enfin, le souffle qui de temps à autre balayait discrètement la flotte. 
Il fallait oser associer Vitrolles et Pétolasse … 
Mais passons. Sur l’eau c’était pas ça … oh, oui, toujours quelques sorciers, pour faire avancer les coques au milieu des autres, et à ce jeu là, c’est Marc (Albiges) qui tire lentement son épingle du jeu. Bravo à lui. Il devance d’ailleurs Le Doc (Alazia) qui pourtant profite d’une réputation inébranlable dans la pétole

Mais si, lasses de scruter les hypothétiques risées sur le miroir, vous vous retourniez, vous verriez des choses … plein de choses … à terre … 
L’équipe de Carnon, qui s’étoffe, qui se regroupe en petit clan, et ça discute, et ça se marre … voilà un petit club qui grossit vite et bien.
Puis non loin de là, les Qnus, la secte des fesses roses a établi son campement. Là aussi, ca se veut stratège, ça règle, ça sort des idées sautes et grenues, mais leurs rires incessantsperturbent un autre animal, tapis dans l’ombre d’un pin.. Le Metros, reporter permanent et talentueux du forum, guette ses proies, il paraît qu’il veut se faire le gang de Carnon, alors planqué, il shoote au numérique et prend des notes.
Les Toulonnais ont sorti l’apéro et parlent fort, comme un cri de ralliement pour leur meute, l’accent berce les réparations de certains, et les discussions du clan Fabiano.
Le téléphone sonne.
Le téléphone sonne !
Salut les amis, c’est Qnu Jacques. Ravis de l’entendre, nous discutons quelques minutes avec le seul Qnu qui manque à l’appel ce jour. Il se murmure qu’il aurait préféré une sieste à 6h de voiture pour venir s’empétoler avec nous. L’histoire ne dit pas si la sieste était crapuleuse, mais il semblait content au téléphone. 

Parce que c’est cela, une équipe. Et ça fait du bien de se dire que, grâce aux amis, on aura passé une excellente journée sans vider les accus… tout en faisant un superbe pied de nez à Eole, qui, j’en suis certain, nous réserve encore beaucoup de surprises à Vitrolles, et ailleurs….

Thomas Drean

jeudi 14 janvier 2016

L’aligot saucisse de Carmaux !

Il faut dire qu’ils savent recevoir, à Carmaux.
Parce que Carmaux, mon petit, c’est LA régate du début d’année, elle est devenue culte chez les Qnus. C’est le lancement de notre saison.
Déjà parce que rien que le voyage est mémorable. Partir très très tôt, 3h de voiture, aller voir Millau et son pont que nous avons maintenant vu sous toutes ses coutures et par tous les temps. Puis les petits virages fourbes dans lesquels le Break de chasse Qnu tire des bords serrés, pour finir sur ce superbe plan d’eau… au milieu de nulle part, il faut le reconnaître.
Le froid, aussi, parce que là bas, c’est l’hiver, le vrai. Celui qui pique les yeux.
Mais pas cette année. Pas de températures négatives. Bon, ok, il y avait la pluie, monotone et continuelle… mais ils avaient prévu une superbe toile d’abri qui a contenu les 20 participants avec facilité. Quand je vous dit qu’ils savent recevoir !
Bon, petite touche internationale, afin d’éduquer un peu les oreilles de nos champions qui étaient présents, le briefing (prononcez avec l’accent) a été fait en anglais, c’est ça la classe.
Tout était parfait, ne manquait que le vent. Parce que mes amis, là, c’était miroir, mon beau miroir, dit moi qui est la plus belle…

Question beauté, on eu droit à 3 superbes coups des Qnus sur 4 possibles.
-       Laurent. Peu de gens le savaient, quelques uns subodoraient un changement de bateau… Et voilà de PomPom arrive avec un grand carton. Forcément, ça attire les curieux. Attroupement autour de Lolo, il sort un V9 gris flambant neuf. Sublime perfection… Pas facile de prendre en main son bateau et le gréer pour la première fois avec du monde autour, alors je le laisse profiter, et vais ouvrir ma housse de bateau, peinard dans mon coin.
-       Tom. Forcément, ça attire un peu moins, mais… pour moi c’est jour de bonheur ! je tire mon nouveau bateau de sa housse : le BP du Coach ! Hé ouais MEC !! T’as vu ma gueule comme on est au top là ? Putain mais on s’là pète grave ! (veuillez excuser ce dialogue entre mes deux hémisphères cérébraux). Bah oui, j’ai racheté le BP du Coach, et franchement je suis aux anges. Non seulement c’est un excellent bateau, mais la valeur sentimentale de celui-ci est énorme. Voilà, donc, mon destrier Zulu pour les années à venir. Et j’en suis fier !
-       Didier. Demi-nouvelle, puisqu’on l’a vu quelques fois déjà, vient de gréer le BP orange, l’ex 91, autrement appelé le missile-portant.
-       Soyez patient, on vous réserve encore deux trois grosses news comme ça. (il se murmure qu’après une famille de Lintel, Gégé aurait succombé au charmes des coques fines… il se murmure… )

Bon, alllllllllez, on le dit. Il y avait un autre Qnu à Carmaux.
Le mercato d’hiver a fait son œuvre. Et ça n’a pas fait que des malheureux.

« Pour ses pouces, pour son humour, mais aussi et surtout pour l’honneur d’être un Qnu, je vous prie d’accueillir Jacques Pomarède parmi nous !! »
Après avoir évité de peu la radiation de Carmaux en mettant son dossard à l’envers au National, nous recueillons le champion des blagues, et l’homme qui se définit lui même par : « il n’y a qu’à l’arrivée que l’on s’aperçoit que j’ai gagné ». Aussi discret sur l’eau que présent dans les soirées, gageons que cette recrue fera vite parler d’elle.

Bon allllllez, on le dit aussi. On n’a pas recruté que celui là.
On a aussi eu le plaisir immense d’accueillir Juju !
En même temps, habiter à Marseille avec un nom espagnol, fallait forcément qu’il se retrouve à mi-chemin ! Bah voilà, on n’a pas fini de se marrer cette saison.
Se marrer, et claquer des manches hein, parce que ca va aller vite !

Mais, la vitesse, à Carmaux, ce n’est pas ça. Matinée lente, vent absent, c’est donc Marc POM qui fait une démonstration. Deux manches courues (enfin, validées, parce que d’autres ont été purement annulées), il met tout le monde hors temps derrière lui à la première, et claque la deuxième avec une avance confortable. Le vent étant un tout petit peu présent, une claque à 02 nœuds (!!!) permet au reste des concurrents de passer la ligne avant qu’elle ne ferme. La honte deux fois, merci, on reviendra …
Une fois n’est pas coutume, je passe sur la pause repas, et achève rapidement le reste de la navigation de la journée. Des manches annulées, et une qui est validée ! Pour coller un peu plus la honte, cette fois ci, les deux frères Pomarède passent la ligne, laissant les amis hors temps derrière eux.
En gros, PomPom a fait une démonstration, avec magie blanche, création de vent, et tout ce qu’il faut pour écœurer ses adversaires. Jacques, logiquement deuxième, et le reste de la flotte est classée par ordre d’arrivée à la seule manche qui a été entièrement courue. Par chance, elle me permet de monter sur le podium, Lolo testant la finesse de ses appendices n’a pas réussi à couper l’algue qui le relègue à une place qui n’est pas la sienne. Bravo à Didier, de mémoire 8 ème, et Gégé qui mène son Lintel (bateau de gros temps) à la 10eme place dans la pétole molle.
Voilà donc pour la partie navigation. Les petits airs restent un domaine où les nerfs sont mis à rude épreuve, ainsi que la tactique, le placement sur le plan d’eau, et surtout, surtout, la concentration et le départ sont des données fondamentales.


Je commence à adorer la pétole. En plus, rien n’est jamais fini. Demandez à Lolo : après un départ incroyable (dans le sens propre du nom, on y croyait pas : je suis au dessus de la ligne en train de revenir (donc dos au vent), une belle partie de la flotte à la bouée est en avance, et le CC annonce « bon départ ». Tout le monde rigole, on s’insurge un peu, donc l’annonce tombe quelques secondes après : « général » ha voilà qui est mieux, retour tranquille pour la majorité des coureurs vers le bon côté de la ligne pour attendre le prochain départ. Le CC ne relance pas le départ. Pourquoi ? parce que « Sisi, Ca Joue ! » énorme … lolo et moi, en direction du ponton pour sortir les bateaux repartons donc avec un nombre important de bateaux qui reprennent le départ…)
Après un départ incroyable donc, nous remontons tranquillement la flotte en allant chercher les appuis aux bons endroits, en laissant glisser les bateaux. Lolo finit 3, moi 5. Enfin, si la ligne n’avait pas encore été fermée devant lolo.

La team Qnu 2016...il manque Juju !


Le repas ? oh, rien.
Juste L’ALIGOT SAUCISSE Mythique au feu de bois qu’on vient chercher tous les ans !
Il est superbe, il est délicieux, il est réalisé par maitre Olivier et file jusqu’au plafond.
Somptueux. Le peu de vent permet de prendre le temps de déguster. Reste la galette des rois. C’est Jacques qui gagne la fève, presque sans tricherie de notre part (fallait pas aller fumer, c’est mauvais pour les dents). 


 

Nous rentrons heureux d’une journée toujours très agréable à Carmaux.
Le plaisir de voir les amis et de faire de belles choses sur l’eau est toujours un moment suave que l’on se raconte le soir en voiture, en rentrant au chaud.

Tomas DREAN
FRA 107



Pour la première de l’année on peut noter l’arrivée de nouveaux venus en Languedoc Roussillon et aussi en Midi Pyérénés, preuve du bon dynamisme du classe 1M dans le Sud de France !
Bienvenue parmi nous.